Bulletin septembre 2022

Bulletin septembre 2022

C’est avec plaisir que nous annonçons l’arrivée d’Olivier Dubois comme nouveau membre de l’équipe de De Champlain. Olivier agira comme conseiller en sécurité financière et représentant en épargne collective. Nous profiterons assurément de son expérience et du dynamisme qu’il apportera au sein de l’entreprise. Bienvenue dans l’équipe Olivier.

« Détenant plusieurs années d’expérience comme conseiller en sécurité financière et représentant en épargne collective, je privilégie les contacts humains et l’approche client. 

J’ai décidé de joindre De Champlain Groupe financier parce que la renommée de l’entreprise, les valeurs et la vision de celle-ci me rejoignent entièrement. 

J’ai dorénavant le privilège de faire partie de cette grande famille et j’y apporterai tout mon cœur afin de continuer à aider mes clients actuels et futurs à atteindre leurs objectifs financiers. »

Inauguration de notre bureau de Fermont en partenariat avec Impôt MJ

Vendredi le 26 août, De Champlain Groupe financier procédait à l’ouverture officielle de notre bureau de Fermont. C’est grâce à notre partenariat avec l’équipe d’Impôt MJ, notamment Mireille Arsenault et Jacynthe Deschênes, propriétaires de la firme comptable, que nous pourrons offrir un service plus près de nos clients de Fermont.

Nous pouvons désormais offrir à nos clients un service comptable pour les impôts des particuliers.

Dans le but de mieux servir nos clients d’affaires et propriétaires d’entreprise, nous sommes heureux de vous annoncer que notre réseau d’experts et de professionnels compte maintenant deux coachs d’affaires. Mme Stéphanie Côté Mongrain et M. Orest Lysymanko

En plus de partager nos valeurs, Stéphanie et Orest sont tous les deux accrédités par la Fédération de coaching international (FCI). Ils combinent une expertise en coaching d’affaires, planification stratégique et transfert d’entreprise.

Pour plus de détails, n’hésitez pas à contacter votre conseiller financier.

Nos bureaux font peau neuve 

Enfin, les travaux de réfection de nos bureaux sont presque terminés. Nouvelle image, nouvelles couleurs et nouvel ameublement. Nous serons heureux de vous recevoir à nouveau en personne si vous le désirez.

Personne n’avait prévu l’été dernier que l’inflation avoisinerait aujourd’hui les 8 % – un sommet en 40 ans. Mais il était assez évident, suite aux multiples programmes gouvernementaux de stimulation liés à la pandémie, que la majorité des consommateurs allaient se retrouver en bien meilleure position financière qu’avant la COVID-19. Le nombre record de dizaines de millions de nouveaux comptes de courtage ouverts aux États-Unis en 2021 aurait dû sonner l’alarme. Le déconfinement de l’économie et les restrictions liées aux voyages et loisirs ont gonflé le pouvoir d’achat des consommateurs qui, combiné aux problèmes d’approvisionnement et à la pénurie de main-d’œuvre, ont mené à une demande excessive. Économie 101 : quand la demande excède l’offre, les prix augmentent généralement.

Retard inexcusable des banques centrales

Même si les conditions économiques s’amélioraient en 2021, les banques centrales ont continué d’encourager la consommation et de favoriser l’endettement en : 1) maintenant les taux d’intérêt court terme près de zéro, et 2) en achetant directement des obligations dans le marché dans le but de maintenir les taux d’intérêt artificiellement bas. La flambée de l’immobilier n’est donc pas une surprise. Croire que l’inflation n’était que transitoire fut certes une erreur. Mais les banques centrales n’étaient pas sans savoir que les effets des augmentations de taux prennent du temps à se faire sentir : elles auraient dû commencer à graduellement relever leurs taux dès 2021.

Les taux obligataires affectent les actions

Les banques centrales se devaient donc de hausser agressivement les taux en 2022, affectant négativement les titres à revenu fixe. Après une dépréciation de -7,0 % de l’indice obligataire au premier trimestre, le repli s’est poursuivi au 2e trimestre, de sorte que le rendement négatif de -12,2 % cette année est l’un des pires jamais enregistrés. Les taux obligataires en hausse ont eu des répercussions sur les actions, surtout les titres de croissance, comme en fait foi la dégringolade du Nasdaq. En conséquence, et contrairement aux principes de diversification reconnus, les portefeuilles équilibrés ont vu les obligations et les actions se déprécier en même temps, une situation exceptionnelle.

La correction boursière : un peu de recul

Les corrections boursières sont toujours perturbantes, mais il faut prendre du recul :

  • Le marché haussier qui a suivi la crise financière de 2007-2008 a été le plus long de l’histoire, culminant en 2021 par une performance des actions mondiales (Indice MSCI Monde en $CA) de 21 %.
  • Les indices nord-américains ont encore mieux performé avec des hausses de plus de 25 %.

La correction en cours s’explique par un réajustement des évaluations relatives entre les obligations et les actions. Lorsque les taux obligataires se transigeaient à des bas historiques, les actions avaient la cote, mais la situation a changé.

Perspectives

Assistons-nous à un simple ralentissement économique? Est-ce que la correction des obligations et des actions sera suffisante? Est-ce que les hausses agressives de taux pour juguler l’inflation vont plonger l’économie mondiale en récession? Ou est-ce que l’on va revivre la stagflation des années 1970?

Bien qu’il soit tentant de faire des parallèles avec le passé, la situation actuelle diffère. Les banques centrales n’auront pas à augmenter les taux de façon disproportionnée – oubliez les taux à deux chiffres des années Volcker –, parce que les consommateurs et les entreprises ont profité des faibles taux d’intérêt pour emprunter massivement (ex. hypothèques). Les hausses de taux nous inciteront à réagir, mais les effets seront différents selon les secteurs. Par exemple, la remontée rapide des taux hypothécaires a déjà refroidi le marché de l’immobilier ainsi que les industries connexes, comme la rénovation domiciliaire.

Est-ce que des taux plus élevés vont contrer l’inflation des prix des aliments et de l’énergie? NON. Mais les hausses de prix obligeront les consommateurs à réajuster leurs dépenses. La conjoncture actuelle diffère de celle des années 1970 alors que la plupart des travailleurs obtenaient des hausses salariales, alimentant la spirale inflationniste. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Certains secteurs privilégiés peuvent négocier des augmentations, mais ça n’est pas le cas pour la majorité d’entre nous. Une spirale haussière est donc peu probable.

Et maintenant, que faire ?

  • L’inflation va ralentir et devrait connaître son sommet au cours des prochains mois.
  • Les dépenses de consommation ont déjà commencé à ralentir, mais continueront de contribuer à la croissance économique, de sorte qu’un ralentissement est donc plus probable qu’une récession.
  • Les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement
    devraient se résorber alors que la Chine assouplit ses restrictions de confinement liées à sa politique zéro COVID.
  • Les taux obligataires ont déjà fortement augmenté, surtout pour les obligations de plus courtes échéances et les CPG, qui offrent maintenant des alternatives pour les investisseurs à la recherche de rendement.
  • Bien que les obligations aient grandement déçu cette année, il faut continuer à les détenir en portefeuille comme police d’assurance, surtout si le ralentissement économique s’avère plus important que prévu. Et comme toujours, gardez le cap.

Marc St-Pierre, CFA

Chaque trimestre, j’essaie de mettre en lumière les avantages de notre comité de surveillance de placement. Je vous rappelle que ce concept a été unique à De Champlain Groupe financier au début des années 2000 et continue de se distinguer dans notre industrie. On aime répéter que nous gérons vos investissements avec la même rigueur qu’une caisse de retraite et c’est ce que nous faisons tous les jours.

Notre processus est simple. Toutes nos décisions d’investissement sont prises pour l’ensemble de notre clientèle à l’unanimité des conseillers, analystes et des clients siégeant sur le comité. Nous avons la conviction que lorsqu’une décision est prise dans vos portefeuilles celle-ci est la meilleure selon nous. Cependant, nous n’avons pas la prétention de détenir la vérité et c’est pourquoi nous devons revalider ces décisions durant nos rencontres trimestrielles. 

2022 sera fort probablement une année difficile en termes de rendement sur vos investissements, mais c’est en 2022 que la rigueur devient la plus importante. Il est facile de paniquer en temps difficile et de changer de cap. Les émotions prennent souvent le dessus lorsque la raison devrait prendre toute la place. Notre processus décisionnel vient nous imposer cette rigueur et élimine les émotions de l’équation.

Le rééquilibrage annuel de vos portefeuilles reste la clé afin d’appliquer les changements proposés, mais également pour répartir les sommes entre les différentes classes d’actifs. Les actifs ayant les plus baissés seront ajustés avec ceux ayant montés ou restés stables ce qui signifie que vous serez plus en mesure de profiter de la reprise des marchés financiers et reprise, il y aura.

La discipline imposée par notre comité vous assure que chaque décision a été pensée, analysée et surtout acceptée par tous ses membres. Nous devons avoir le courage de nos convictions puisque l’ensemble de notre clientèle en sera affecté pour le meilleur et pour le pire. Pour le meilleur le plus souvent possible bien entendu !

Martin Gervais Pl. fin.
Responsable du Comité de surveillance